Indoor, ambient and workplace air — Sampling and analysis of volatile organic compounds by sorbent tube/thermal desorption/capillary gas chromatography — Part 1: Pumped sampling

This part of ISO 16017 gives general guidance for the sampling and analysis of volatile organic compounds (VOCs) in air. It is applicable to ambient, indoor and workplace atmospheres and the assessment of emissions from materials in small- or full-scale test chambers. This part of ISO 16017 is appropriate for a wide range of VOCs, including hydrocarbons, halogenated hydrocarbons, esters, glycol ethers, ketones and alcohols. A number of sorbents 1) are recommended for the sampling of these VOCs, each sorbent having a different range of applicability. Very polar compounds will generally require derivatization, very low boiling compounds will only be partially retained by the sorbents, depending on ambient temperature, and can only be estimated qualitatively. Semi-volatile compounds will be fully retained by the sorbents, but may only be partially recovered. Compounds for which this part of ISO 16017 has been tested are given in tables. This part of ISO 16017 may be applicable to compounds not listed, but in these cases it is advisable to use a back-up tube containing the same or a stronger sorbent. This part of ISO 16017 is applicable to the measurement of airborne vapours of VOCs in a concentration range of approximately 0,5 _g/ m3 to 100 mg/m3 individual compound. The upper limit of the useful range is set by the sorptive capacity of the sorbent used and by the linear dynamic range of the gas chromatograph column and detector or by the sample-splitting capability of the analytical instrumentation used. The sorptive capacity is measured as a breakthrough volume of air, which determines the maximum air volume that shall not be exceeded when sampling. The lower limit of the useful range depends on the noise level of the detector and on blank levels of analyte and/or interfering artefacts on the sorbent tubes. Artefacts are typically sub-nanogram for well-conditioned Tenax GR and carbonaceous sorbents such as Carbopack/Carbotrap type materials, carbonized molecular sieves and molecular sieves such as Spherocarb, or pure charcoal; at low nanogram levels for Tenax TA and at 5 ng to 50 ng levels for other porous polymers such as Chromosorbs and Porapaks. Sensitivity is typically limited to 0,5 _g/m_ for 10-litre air samples with this latter group of sorbents because of their inherent high background. The procedure specified in this part of ISO 16017 is applicable to low flowrate personal sampling pumps and gives a time-weighted average result. It is not applicable to the measurement of instantaneous or short-term fluctuations in concentration. 1) The sorbents listed in annex C and elsewhere in this International Standard are those known to perform as specified under this part of ISO 16017. Each sorbent or product that is identified by a trademarked name is unique and has a sole manufacturer; however, they are widely available from many different suppliers. This information is given for the convenience of users of this part of ISO 16017 and does not constitute an endorsement by ISO of the product named. Equivalent products may be used if they can be shown to lead to the same results.

Air intérieur, air ambiant et air des lieux de travail — Échantillonnage et analyse des composés organiques volatils par tube à adsorption/désorption thermique/chromatographie en phase gazeuse sur capillaire — Partie 1: Échantillonnage par pompage

La présente partie de l'ISO 16017 donne des lignes directrices générales portant sur l'échantillonnage et l'analyse des composés organiques volatils (COV) dans l'air. Elle est applicable aux atmosphères ambiantes, à l'intérieur des bâtiments et sur les lieux de travail, ainsi qu'à l'évaluation des émissions par des matériaux dans des chambres d'essai de petite taille ou en grandeur réelle. La présente partie de l'ISO 16017 convient à un grand nombre de COV, y compris les hydrocarbures, les hydrocarbures halogénés, les esters, les éthers de glycol, les cétones et les alcools. Certains adsorbants1) sont recommandés pour l'échantillonnage de ces COV, chaque adsorbant ayant des applications particulières. Les composés fortement polaires doivent généralement être dérivés; les composés à point d'ébullition très bas sont seulement partiellement retenus par les adsorbants, selon la température ambiante, et leur évaluation ne peut être que qualitative. En revanche, les composés semi-volatils sont totalement retenus par les adsorbants mais ne peuvent être que partiellement récupérables. Les composés pour lesquels la présente partie de l'ISO 16017 a fait l'objet d'essais sont indiqués dans les tableaux. La présente partie de l'ISO 16017 peut s'appliquer à des composés non cités, mais dans ce cas il est conseillé de prévoir un tube avec une deuxième plage contenant le même adsorbant, ou un adsorbant plus puissant. La présente partie de l'ISO 16017 est applicable au mesurage des vapeurs de COV en suspension dans l'air dans une étendue de concentrations des composés organiques individuels comprise entre 0,5 μg/m3 et 100 mg/m3 environ. La limite supérieure de l'étendue utile est déterminée par la capacité d'adsorption de l'adsorbant utilisé et par l'étendue dynamique linéaire de la colonne et du détecteur du chromatographe en phase gazeuse ou par la capacité de séparation des échantillons des instruments d'analyse utilisés. La capacité d'adsorption est mesurée sous forme d'un volume de claquage de l'air qui détermine le volume d'air maximal ne devant pas être dépassé lors de l'échantillonnage. La limite inférieure de l'étendue utile dépend du niveau de bruit du détecteur et des niveaux à blanc de l'analyte et/ou des artefacts d'interférences sur les tubes à adsorption. Ces artefacts sont généralement d'un ordre inférieur au nanogramme pour les Tenax GR et les adsorbants carbonés tels que les matériaux de type Carbopack/Carbotrap, les tamis moléculaires au carbone et les tamis moléculaires tels que le Spherocarb, ou le charbon pur; ils correspondent à de faibles niveaux de l'ordre du nanogramme pour le Tenax TA et au niveau situé 1) Les adsorbants cités à l'annexe C et ailleurs dans la présente partie de l'ISO 16017 sont ceux qui ont un comportement connu pour être conforme à la présente partie de l'ISO 16017. Chaque adsorbant ou produit identifié par un nom de marque commerciale est unique et est produit par un seul fabricant; il peut cependant être disponible auprès de plusieurs fournisseurs. Cette information est donnée à l'intention des utilisateurs de la présente partie de l'ISO 16017 et ne signifie nullement que l'ISO approuve ou recommande l'emploi exclusif des produits ainsi désignés. Des produits équivalents peuvent être utilisés s'il est démontré qu'ils conduisent aux mêmes résultats. entre 5 ng et 50 ng pour les autres polymères poreux tels que les Chromosorbs et les Porapaks. La sensibilité est généralement limitée à 0,5 μg/m3 pour des échantillons de 10 litres d'air pour ce dernier groupe d'adsorbants en raison de leur fond intrinsèque élevé. Le mode opératoire spécifié dans la présente partie de l'ISO 16017 est applicable aux pompes d'échantillonnage individuelles à faible débit, et conduit à une moyenne pondérée par rapport au temps. Il n'est pas applicable au mesurage des variations instantanées ou à court terme de la concentration.

General Information

Status
Published
Publication Date
22-Nov-2000
Technical Committee
Drafting Committee
Current Stage
9093 - International Standard confirmed
Start Date
26-Sep-2025
Completion Date
13-Dec-2025
Ref Project

Relations

Standard
ISO 16017-1:2000 - Indoor, ambient and workplace air -- Sampling and analysis of volatile organic compounds by sorbent tube/thermal desorption/capillary gas chromatography
English language
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ISO 16017-1:2000 - Air intérieur, air ambiant et air des lieux de travail -- Échantillonnage et analyse des composés organiques volatils par tube a adsorption/désorption thermique/chromatographie en phase gazeuse sur capillaire
French language
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Standards Content (Sample)


INTERNATIONAL ISO
STANDARD 16017-1
First edition
2000-11-15
Indoor, ambient and workplace air —
Sampling and analysis of volatile organic
compounds by sorbent tube/thermal
desorption/capillary gas
chromatography —
Part 1:
Pumped sampling
Air intérieur, air ambiant et air des lieux de travail — Échantillonnage et
analyse des composés organiques volatils par tube à
adsorption/désorption thermique/chromatographie en phase gazeuse sur
capillaire —
Partie 1: Échantillonnage par pompage
Reference number
©
ISO 2000
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Contents Page
Foreword.iv
1 Scope .1
2 Normative references .2
3 Terms and definitions .2
4 Principle.3
5 Reagents and materials .3
6 Apparatus .5
7 Sample tube conditioning.6
8 Calibration of pump.7
9 Sampling.7
10 Procedure .8
10.1 Safety precautions.8
10.2 Desorption and analysis .8
10.3 Calibration .9
10.4 Determination of sample concentration.10
10.5 Determination of desorption efficiency.10
11 Calculations.10
11.1 Mass concentration of analyte .10
11.2 Volume concentration of analyte .11
12 Interferences .11
13 Performance characteristics .11
14 Test report .12
15 Quality control.12
Annex A (normative) Determination of breakthrough volumes from gas standards.21
Annex B (normative) Determination of breakthrough volume from the extrapolated retention volume.22
Annex C (informative) Description of sorbent types .23
Annex D (informative) Guidance on sorbent selection .24
Annex E (informative) Guidance on sorbent use .25
Annex F (informative) Summary of data on overall uncertainty, precision, bias and storage.26
Bibliography.28
Foreword
ISO (the International Organization for Standardization) is a worldwide federation of national standards bodies (ISO
member bodies). The work of preparing International Standards is normally carried out through ISO technical
committees. Each member body interested in a subject for which a technical committee has been established has
the right to be represented on that committee. International organizations, governmental and non-governmental, in
liaison with ISO, also take part in the work. ISO collaborates closely with the International Electrotechnical
Commission (IEC) on all matters of electrotechnical standardization.
International Standards are drafted in accordance with the rules given in the ISO/IEC Directives, Part 3.
Draft International Standards adopted by the technical committees are circulated to the member bodies for voting.
Publication as an International Standard requires approval by at least 75 % of the member bodies casting a vote.
Attention is drawn to the possibility that some of the elements of this part of ISO 16017 may be the subject of
patent rights. ISO shall not be held responsible for identifying any or all such patent rights.
International Standard ISO 16017-1 was prepared by Technical Committee ISO/TC 146, Air quality, Subcommittee
SC 6, Indoor air.
ISO 16017 consists of the following parts, under the general title Indoor, ambient and workplace air — Sampling
and analysis of volatile organic compounds by sorbent tube/thermal desorption/capillary gas chromatography:
� Part 1: Pumped sampling
� Part 2: Diffusive sampling
Annexes A and B form a normative part of this part of ISO 16017. Annexes C through F are for information only.
iv © ISO 2000 – All rights reserved

INTERNATIONAL STANDARD ISO 16017-1:2000(E)
Indoor, ambient and workplace air — Sampling and analysis of
volatile organic compounds by sorbent tube/thermal
desorption/capillary gas chromatography —
Part 1:
Pumped sampling
1 Scope
This part of ISO 16017 gives general guidance for the sampling and analysis of volatile organic compounds (VOCs)
in air. It is applicable to ambient, indoor and workplace atmospheres and the assessment of emissions from
materials in small- or full-scale test chambers.
This part of ISO 16017 is appropriate for a wide range of VOCs, including hydrocarbons, halogenated hydro-
1)
carbons, esters, glycol ethers, ketones and alcohols. A number of sorbents are recommended for the sampling of
these VOCs, each sorbent having a different range of applicability. Very polar compounds will generally require
derivatization, very low boiling compounds will only be partially retained by the sorbents, depending on ambient
temperature, and can only be estimated qualitatively. Semi-volatile compounds will be fully retained by the
sorbents, but may only be partially recovered. Compounds for which this part of ISO 16017 has been tested are
given in tables. This part of ISO 16017 may be applicable to compounds not listed, but in these cases it is
advisable to use a back-up tube containing the same or a stronger sorbent.
This part of ISO 16017 is applicable to the measurement of airborne vapours of VOCs in a concentration range of
3 3
approximately 0,5�g/ m to 100 mg/m individual compound.
The upper limit of the useful range is set by the sorptive capacity of the sorbent used and by the linear dynamic
range of the gas chromatograph column and detector or by the sample-splitting capability of the analytical
instrumentation used. The sorptive capacity is measured as a breakthrough volume of air, which determines the
maximum air volume that shall not be exceeded when sampling.
The lower limit of the useful range depends on the noise level of the detector and on blank levels of analyte and/or
interfering artefacts on the sorbent tubes. Artefacts are typically sub-nanogram for well-conditioned Tenax GR and
carbonaceous sorbents such as Carbopack/Carbotrap type materials, carbonized molecular sieves and molecular
sieves such as Spherocarb, or pure charcoal; at low nanogram levels for Tenax TA and at 5 ng to 50 ng levels for

other porous polymers such as Chromosorbs and Porapaks. Sensitivity is typically limited to 0,5 �g/m for 10-litre
air samples with this latter group of sorbents because of their inherent high background.
The procedure specified in this part of ISO 16017 is applicable to low flowrate personal sampling pumps and gives
a time-weighted average result. It is not applicable to the measurement of instantaneous or short-term fluctuations
in concentration.
1) The sorbents listed in annex C and elsewhere in this International Standard are those known to perform as specified under
this part of ISO 16017. Each sorbent or product that is identified by a trademarked name is unique and has a sole manufacturer;
however, they are widely available from many different suppliers. This information is given for the convenience of users of this
part of ISO 16017 and does not constitute an endorsement by ISO of the product named. Equivalent products may be used if
they can be shown to lead to the same results.
2 Normative references
The following normative documents contain provisions which, through reference in this text, constitute provisions of
this part of ISO 16017. For dated references, subsequent amendments to, or revisions of, any of these publications
do not apply. However, parties to agreements based on this part of ISO 16017 are encouraged to investigate the
possibility of applying the most recent editions of the normative documents indicated below. For undated
references, the latest edition of the normative document referred to applies. Members of ISO and IEC maintain
registers of currently valid International Standards.
ISO 5725-1:1994, Accuracy (trueness and precision) of measurement methods and results — Part 1: General
principles and definitions.
ISO 5725-2:1994, Accuracy (trueness and precision) of measurement methods and results — Part 2: Basic method
for the determination of repeatability and reproducibility of a standard measurement method.
ISO 6141:2000, Gas analysis — Requirements for certificates for calibration gases and gas mixtures.
ISO 6145-1:1986, Gas analysis — Preparation of calibration gas mixtures using dynamic volumetric methods —
Part 1: Methods of calibration.
ISO 6145-3:1986, Gas analysis — Preparation of calibration gas mixtures — Dynamic volumetric methods —
Part 3: Periodic injections into a flowing gas stream.
ISO 6145-4:1986, Gas analysis — Preparation of calibration gas mixtures — Dynamic volumetric methods —
Part 4: Continuous injection method.
2)
ISO 6145-5:— , Gas analysis — Preparation of calibration gas mixtures using dynamic volumetric methods —
Part 5: Capillary calibration devices.
2)
ISO 6145-6:— , Gas analysis — Preparation of calibration gas mixtures using dynamic volumetric methods —
Part 6: Critical orifices.
ISO 6349:1979, Gas analysis — Preparation of calibration gas mixtures — Permeation method.
EN 1076:1997, Workplace atmospheres — Pumped sorbent tubes for the determination of gases and vapours —
Requirements and test methods.
3 Terms and definitions
For the purposes of this part of ISO 16017, the following terms and definitions apply.
3.1
breakthrough volume
volume of test atmosphere that can be passed through a sorbent tube before the concentration of eluting vapour
reaches 5 % of the applied test concentration
NOTE 1 The breakthrough volume varies with the vapour and the sorbent type.
NOTE 2 See reference [4]. 3.2
retention volume
elution volume at peak maximum of a small aliquot of an organic vapour eluted from a sorbent tube by air or
chromatographic carrier gas
2) To be published.
2 © ISO 2000 – All rights reserved

4Principle
A measured volume of sample air is drawn through one (or more) sorbent tubes in series; an appropriate sorbent
(or sorbents) being selected for the compound or mixture to be sampled. Provided suitable sorbents are chosen,
volatile organic components are retained by the sorbent tube and thus are removed from the flowing air stream.
The collected vapour (on each tube) is desorbed by heat and is transferred under inert carrier gas into a gas
chromatograph equipped with a capillary column and a flame ionization detector or other suitable detector, where it
is analysed. Analytical calibration is achieved by means of liquid or vapour spiking onto a sorbent tube.
5 Reagents and materials
During the analysis, use only reagents of recognized analytical reagent grade.
Fresh standard calibration blend solutions should be prepared weekly, or more frequently if evidence is noted of
deterioration, e.g. condensation reactions between alcohols and ketones.
5.1 Volatile organic compounds, for calibration purposes, using either liquid spiking (5.7 and 5.8) or vapour
spiking (5.4 to 5.6) onto sorbent tubes.
5.2 Dilution solvent, for preparing calibration blend solution for liquid spiking (5.7). This should be of
chromatographic quality. It shall be free from compounds co-eluting with the compound or compounds of interest
(5.1).
NOTE Methanol is frequently used. Alternative dilution solvents e.g. ethyl acetate or cyclohexane, can be used, particularly
if there is no possibility of reaction or chromatographic co-elution.
5.3 Sorbents, of recommended particle size 0,18 mm to 0,25 mm (60 to 80 mesh).
Each sorbent should be preconditioned under a flow of inert gas by heating it overnight (= 16 h) at a temperature at
least 25�C below the published maximum for that sorbent before packing the tubes. To prevent recontamination of
the sorbents, they shall be kept in a clean atmosphere during cooling to room temperature, storage, and loading
into the tubes. Wherever possible, analytical desorption temperatures should be kept below those used for
conditioning. Tubes prepacked by the manufacturer are also available for most sorbents and as such only require
conditioning.
NOTE 1 Sorbent particle sizes larger than 0,18 mm to 0,25 mm may be used but the breakthrough characteristics given in
Tables 1 to 6 may be affected. Smaller sorbent particle size ranges are not recommended because of back-pressure problems.
NOTE 2 A description of sorbents is given in annex C and a guide for sorbent selection is given in annex D. Equivalent
sorbents may be used. A guide to sorbent conditioning and analytical desorption parameters is given in annex E.
5.4 Calibration standards, preferably prepared by loading required amounts of the compounds of interest on
sorbent tubes from standard atmospheres (see 5.5 and 5.6), as this procedure most closely resembles the practical
sampling situation.
If this way of preparation is not practicable, standards may be prepared by a liquid spiking procedure (see 5.7 and
5.8), provided that the accuracy of the spiking technique is either:
a) established by using procedures giving spiking levels fully traceable to primary standards of mass and/or
volume, or,
b) confirmed by comparison with reference materials, if available, standards produced using standard
atmospheres, or results of reference measurement procedures.
NOTE The loading ranges given in 5.6, 5.7 and 5.8 are not mandatory and approximate to the application range given in
clause 1 for a 2-litre sample. For specific applications in which larger volumes are used to measure lower concentrations, other
loading ranges may be more appropriate.
5.5 Standard atmospheres.
Prepare standard atmospheres of known concentrations of the compound(s) of interest by a recognized procedure.
Methods described in ISO 6141, the appropriate part of ISO 6145 and ISO 6349 are suitable. If the procedure is
not applied under conditions that allow the establishment of full traceability of the generated concentrations to
primary standards of mass and/or volume, or if the chemical inertness of the generation system cannot be
guaranteed, the concentrations shall be confirmed using an independent procedure.
5.6 Standard sorbent tubes, loaded by spiking from standard atmospheres.
Prepare loaded sorbent tubes by passing an accurately known volume of the calibration atmosphere through the
sorbent tube, e.g. by means of a pump. The volume of atmosphere sampled shall not exceed the breakthrough
volume of the analyte sorbent combination. After loading, disconnect and seal the tube. Prepare fresh standards
3 3
with each batch of samples. Prepare standard atmospheres equivalent to 10 mg/m and 100�g/m . For workplace
air, load sorbent tubes with 100 ml, 200 ml, 400 ml, 1 l, 2 l, or 4 l of the 10 mg/m atmosphere. For ambient or
indoor air, load sorbent tubes with 100 ml, 200 ml, 400 ml, 1 l, 2 l, 4 l or 10 l of the 100�g/m atmosphere.
5.7 Solutions for liquid spiking.
5.7.1 Solution containing approximately 10 mg/ml of each liquid component.
Accurately weigh approximately 1 g of substance or substances of interest into a 100 ml volumetric flask, starting
with the least volatile substance. Make up to 100 ml with dilution solvent (5.2), stopper and shake to mix.
5.7.2 Solution containing approximately 1 mg/ml of liquid components.
Introduce 50 ml of dilution solvent into a 100 ml volumetric flask. Add 10 ml of solution 5.7.1 Make up to 100 ml with
dilution solvent, stopper and shake to mix.
5.7.3 Solution containing approximately 100 ����g/ml of each liquid component.
Accurately weigh approximately 10 mg of substance or substances of interest into a 100 ml volumetric flask,
starting with the least volatile substance. Make up to 100 ml with dilution solvent (5.2), stopper and shake to mix.
5.7.4 Solution containing approximately 10 ��g/ml of liquid components.
��
Introduce 50 ml of dilution solvent into a 100 ml volumetric flask. Add 10 ml of solution described in 5.7.3. Make up
to 100 ml with dilution solvent, stopper and shake to mix.
5.7.5 Solution containing approximately 1 mg/ml of gas components.
For gases, e.g. ethylene oxide, a high level calibration solution may be prepared as follows. Obtain gas at
atmospheric pressure by filling a small plastic gas bag from a gas cylinder containing pure gas. Fill a 1-ml gas-tight
syringe with 1 ml of the pure gas and close the valve of the syringe. Using a 2-ml septum vial, add 2 ml dilution
solvent and close with the septum cap. Insert the tip of the syringe needle through the septum cap into the dilution
solvent. Open the valve and withdraw the plunger slightly to allow the dilution solvent to enter the syringe. The
action of the gas dissolving in the dilution solvent creates a vacuum, and the syringe fills with solvent. Return the
solution to the flask. Flush the syringe twice with the solution and return the washings to the flask. Calculate the
mass of gas added using the gas laws, i.e. 1 mole of gas at STP (standard temperature and pressure: 273,15 K
and 1 013,25 hPa) occupies 22,4 litres, but correct for any non-ideality of the particular pure gas compound.
4 © ISO 2000 – All rights reserved

5.7.6 Solution containing approximately 10µg/ml of gas components.
For gases, e.g. ethylene oxide, a low-level calibration solution may be prepared as follows. Obtain pure gas at
atmospheric pressure by filling a small plastic gas bag from a gas cylinder. Fill a 10-µl gas-tight syringe with 10µl
of the pure gas and close the valve of the syringe. Using a 2-ml septum vial, add 2 ml dilution solvent and close
with the septum cap. Insert the tip of the syringe needle through the septum cap into the dilution solvent. Open the
valve and withdraw the plunger slightly to allow the dilution solvent to enter the syringe. The action of the gas
dissolving in the dilution solvent creates a vacuum, and the syringe fills with solvent. Return the solution to the
flask. Flush the syringe twice with the solution and return the washings to the flask. Calculate the mass of gas
added using the gas laws, i.e. 1 mole of gas at STP occupies 22,4 litres, but correct for any non-ideality of the
particular pure gas compound.
5.8 Standard sorbent tubes loaded by liquid spiking.
Prepare loaded sorbent tubes by injecting aliquots of standard solutions onto clean sorbent tubes as follows. Fit a
sorbent tube into the injection unit (6.10) through which inert purge gas and a 1µl to 4µl aliquot of an appropriate
standard solution, injected through the septum, are passed. After an appropriate time, disconnect and seal the
tube. Prepare fresh standards with each batch of samples. For workplace air, load sorbent tubes with 1µl to 5µl of
solutions 5.7.1, 5.7.2 or 5.7.5. For ambient and indoor air, load sorbent tubes with 1µl to 5µl of solutions 5.7.3,
5.7.4 or 5.7.6.
NOTE In the case of methanol, a purge gas flowrate of 100 ml/min and a 5 min purge time have been found to be
appropriate to eliminate most of the solution solvent from the tube. If other dilution solvents are used, the conditions should be
determined experimentally.
6 Apparatus
Use ordinary laboratory apparatus and the following.
6.1 Sorbent tubes, compatible with the thermal desorption apparatus to be used (6.9).
Typically, but not exclusively, sorbent tubes are constructed of stainless steel tubing, 6,3 mm (1/4 inch) OD, 5 mm
ID and 90 mm long. Tubes of other dimensions may be used but the safe sampling volumes (SSV) given in
Tables 1 to 6 are based on these tube dimensions. For labile analytes, such as sulfur-containing compounds,
glass-lined or glass tubes (typically 4 mm ID) should be used. One end of the tube is marked, for example by a
scored ring about 10 mm from the sampling inlet end. The tubes are packed with one or more preconditioned
sorbents (5.3) so that the sorbent bed will be within the desorber heated zone and a gap of at least 14 mm is
retained at each end to minimize errors due to diffusive ingress at very low pump flowrates. Tubes contain between
200 mg and 1 000 mg sorbent, depending on sorbent density (typically about 250 mg porous polymer or 500 mg
carbon molecular sieve or graphitized carbon). The sorbents are retained by stainless steel gauzes and/or
unsilanized glass wool plugs. If more than one sorbent is used in a single tube, the sorbents should be arranged in
order of increasing sorbent strength and separated by unsilanized glass wool, with the weakest sorbent nearest to
the marked sampling inlet end of the tube.
Do not pack sorbents with widely different (� 50�C) maximum desorption temperatures into a single tube, or it will
be impossible to condition or desorb the more stable sorbent(s) sufficiently thoroughly without causing degradation
of the least stable sorbent(s).
6.2 Sorbent tube end caps.
The tubes shall be sealed according to the requirements of EN 1076:1997, subclause 5.6, or equivalent, e.g. with
metal screw-cap fittings with polytetrafluoroethylene (PTFE) seals.
6.3 Sorbent tube unions.
Two sorbent tubes may be connected in series during sampling with metal screw-cap couplings with PTFE seals.
6.4 Syringes, including a precision 10µl liquid syringe readable to 0,1µl, a precision 10 �l gas-tight syringe
readable to 0,1µl and a precision 1 ml gas-tight syringe readable to 0,01 ml.
6.5 Sampling pump
The pump should fulfil the requirements of EN 1232 [10] or equivalent.
The sampling pump shall be in accordance with local safety regulations.
6.6 Plastic or rubber tubing, about 90 cm long, of appropriate diameter to ensure a leak-proof fit to both pump
and sample tube or tube holder, if used. Clips should be provided to hold the sample tube and connecting tubing.
Sampling tubes shall not be used with plastic or rubber tubing upstream of the sorbent. The use of such tubing may
introduce contaminants or sorbed sampled VOCs.
6.7 Soap-bubble meter or other suitable device for calibrating pump.
The flow meter shall be traceably calibrated to a primary flow standard.
NOTE The use of an uncalibrated integral flow meter for the calibration of pump flowrates may result in systematic errors of
several tens of percent.
6.8 Gas chromatograph, fitted with a flame ionization, photoionization detector, mass spectrometric or other
suitable detector, capable of detecting an injection of 0,5 ng toluene with a signal-to-noise ratio of at least 5 to 1.
The gas chromatograph shall have a capillary column capable of separating the analytes of interest from other
components.
6.9 Thermal desorption apparatus, for the two-stage thermal desorption of the sorbent tubes and transfer of
the desorbed vapours via an inert gas flow into a gas chromatograph.
A typical apparatus contains a mechanism for holding the tubes to be desorbed whilst they are heated and purged
simultaneously with inert carrier gas. The desorption temperature and time is adjustable, as is the carrier gas
flowrate. The apparatus should also incorporate additional features, such as automatic sample tube loading, leak
testing, and a cold trap in the transfer line to concentrate the desorbed sample (10.2). The desorbed sample,
contained in the purge gas, is routed to the gas chromatograph and capillary column via a heated transfer line.
6.10 Injection facility for preparing standards by liquid spiking.
A conventional gas chromatographic injection port may be used for preparing sample tube standards. This can be
used in situ, or it can be mounted separately. The carrier gas line to the injector should be retained. The back of the
injection port should be adapted if necessary to fit the sample tube. This can be done conveniently by means of a
compression coupling with an O-ring seal.
7 Sample tube conditioning
Prior to use, tubes should be reconditioned by desorbing them at a temperature at or just above the analytical
desorption temperature (see annex E). Typical conditioning time is 10 min with carrier gas flowrate of 100 ml/min.
The carrier gas flow should be in a direction opposite to that used during sampling. Tubes should then be analysed,
using routine analytical parameters, to ensure that the thermal desorption blank is sufficiently small. If the blank is
unacceptable, tubes should be reconditioned by repeating this procedure. Once a sample has been analysed, the
tube may be reused to collect a further sample immediately. However, it is advisable to check the thermal
desorption blank if the tubes are left for an extended period before reuse, or if sampling for a different analyte is
envisaged. Tubes should be sealed with metal screwcaps with combined PTFE ferrule fittings and stored in an
airtight container when not used for sampling or being conditioned.
NOTE The sorbent tube blank level is acceptable if interfering peaks are no greater than 10% of the typical areas of the
analytes of interest.
6 © ISO 2000 – All rights reserved

8 Calibration of pump
Calibrate the pump with a representative sorbent tube assembly in-line, using an appropriate external calibrated
meter.
One end of the calibrated flow meter should be at atmospheric pressure to ensure proper operation.
9 Sampling
Select a sorbent tube (or tube combination) appropriate for the compound or mixture to be sampled. Guidance on
suitable sorbents is given in annex D.
If more than one tube is to be used, prepare a tube assembly by joining the tubes with a union (6.3).
Attach the pump to the sorbent tube or tube assembly with plastic or rubber tubing, so that the tube containing the
stronger sorbent is nearest the pump.
When used for personal sampling, to minimize channelling the tube assembly should be mounted vertically in the
breathing zone. The pump is attached as appropriate to minimize inconvenience. When used for fixed location
sampling, a suitable sampling site is chosen.
Turn the pump on and adjust the flowrate so that the recommended sample volume is taken in the available time.
The recommended air sample volume for the volatile organic compounds covered by this standard is between 1
litre and 10 litres. If the total sample is likely to exceed 1 mg (i.e. 1 mg on each tube), the sample volume shall be
reduced accordingly, or overload may occur.
NOTE 1 Sampling efficiency is 100 % (quantitative), provided the sampling capacity of the sorbents is not exceeded. If this
capacity is exceeded, breakthrough of vapour from the tube assembly will occur. The breakthrough volume may be measured
by sampling from a standard vapour atmosphere, whilst monitoring the effluent air with a flame ionization or equivalent detector
(a suitable method is described in annex A). Alternatively, instead of determining the breakthrough volume directly, the
mathematically related retention volume may be determined. The retention volume is determined chromatographically at
elevated temperatures and subsequent extrapolation to room temperature. A suitable method is described in annex B.
The breakthrough volume of porous polymers vary with ambient air temperature, reducing by a factor of about 2 for
each 10�C rise in temperature. It also varies with sampling flowrate, being reduced substantially at flowrates below
5 ml/min or above 500 ml/min. The breakthrough volumes of carbon molecular sieves are less affected by
temperature and flowrate, but are substantially reduced at high concentrations of volatile organic vapour or high
relative humidity. To allow a suitable margin of safety, a safe sampling volume (SSV) is defined such that it is a
volume of not more than 70 % of the 5 %-breakthrough volume (see A.1.1 in annex A) or 50 % of the retention
volume (see B.1 in annex B). Tables 1 to 6 give typical values for retention volumes and safe sampling volumes.
These values have been determined by the chromatographic method (annex B).
NOTE 2 The safe sampling volumes in Tables 1 to 6 have been determined by the chromatographic method (annex B).
Measurements by the direct method (annex A) [4] indicate that the chromatographic method is a reliable indication of the true
breakthrough capacity except under conditions of high concentrations or very high humidity. These measurements [4] indicate
that breakthrough volumes at high (80 %) humidity are about a factor of two lower for porous polymers and a factor of ten lower
for carbonaceous sorbents than the low humidity value. If high concentrations [� 300 mg/m (100 ppm)] are also anticipated, the
breakthrough volumes for carbonaceous sorbents should be further reduced by a factor of two.
If safe sampling volumes for compounds are estimated which are not listed in Table 1, this estimation is only
possible for such compounds which are situated between the two listed compounds of homologues of a chemical
group. In all other cases the safe sampling volume shall be tested experimentally with appropriate trials (e.g. similar
sampling media in-line and separate analysis).
Note and record the times, temperature, flowrate or register reading if appropriate and the barometric pressure
when the pump was turned on. At the end of the sampling period, note and record the flowrate or register reading,
turn the pump off, and note and record the time, temperature and barometric pressure.
Disconnect the sample tube assembly and seal both ends of each tube with compression seals. Tighten these
seals securely. The tubes should be uniquely labelled. Solvent-containing paints and markers or adhesive labels
should not be used to label the tubes.
If samples are not to be analysed within 8 h, place them in a clean, uncoated, refrigerated sealed metal or glass
container. If possible the sampler should be refrigerated during transportation.
Record air temperature and barometric pressure periodically during sampling if it is desired to express
concentrations reduced to specific conditions (11.1).
Field blanks should be prepared by using tubes identical to those used for sampling and subjecting them to the
same handling procedure as the sample tubes except for the actual period of sampling. Label these as blanks.
NOTE 3 Since this method uses thermal desorption, unless the TD apparatus has the facility to retrap the sample after
analysis, there will generally only be one opportunity to analyse the sample. If the sample is important and the chance of
overload and/or sample breakthrough is a possibility, a second sample at a lower flowrate should be taken.
10 Procedure
10.1 Safety precautions
This part of ISO 16017 does not purport to address all of the safety concerns, if any, associated with its use. It is
the responsibility of the user of this part of ISO 16017 to establish appropriate health and safety practices and
determine the applicability of regulatory limitations prior to use.
10.2 Desorption and analysis
Place the sorbent tube in a compatible thermal desorption apparatus. Purge the air from the tube to avoid
chromatographic artefacts arising from the thermal oxidation of the sorbent or gas chromatographic stationary
phase. Then heat the tube to displace the organic vapours which are passed to the gas chromatograph by means
of a carrier gas stream. The gas flow direction at this stage should be the reverse of that used during sampling, i.e.
the marked end of the tube should be nearest the gas chromatograph column inlet. Typically the gas flowrate
through the tube should be in the order of 30 ml/min to 50 ml/min for optimum desorption efficiency.
For the initial air purge, it is usually necessary to use 10� the tube volume (i.e. 20 ml to 30 ml) of inert gas to
completely displace the volume of air (2 ml to 3 ml) in the tube. However, if strongly hydrophilic sorbents are
needed, it may be necessary to employ a larger purge to reduce sorbed air and water to prevent ice formation
blocking the cold trap. During the purge period, care should be taken to minimize heating of the tube.
The desorbed sample occupies a volume of several millilitres of gas, so that pre-concentration is essential prior to
capillary GC analysis. This can be achieved using a small, cooled, secondary sorbent trap, which can be desorbed
sufficiently rapidly at low flowrates (� 5 ml/min) to minimize band-broadening and produce capillary-compatible
peaks. Alternatively, an empty secondary trap, or one containing an inert material such as glass beads, can be
used to pre-concentrate the sample, but such traps typically require cooling to below –100�C. Alternatively, the
desorbed sample can be passed directly to the gas chromatograph (single-stage desorption), where it shall be
refocused. This typically requires a high phase-ratio column (e.g. 5µm film thickness, 0,2 mm to 0,32 mm ID) and a
sub-ambient starting temperature.
If a secondary sorbent cold trap is not available and if sub-zero capillary cryofocusing temperatures are used to
preconcentrate the analytes, water shall be completely eliminated from the sample tube prior to desorption in order
to prevent ice formation blocking the capillary tubing and stopping the thermal desorption process.
NOTE 1 If a secondary cold trap is not available and optimum sample tube desorption flowrates of 30 ml/min to 50 ml/min are
used, a minimum split ratio of 30:1 to 50:1 will typically be required for operation with high-resolution capillary columns. Single-
stage thermal desorption may thus limit sensitivity.
Desorption conditions should be chosen such that desorption from the sample tube is complete, and no sample
loss occurs in the secondary trap, if used. Typical parameters are:
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Desorption temperature
250�C to 325�C
Desorption time 5 min to 15 min
Desorption flowrate 30 ml/min to 50 ml/min
Cold trap low +20�Cto –180�C, depending on type of cold trap
Cold trap high
250�C to 350�C
Cold trap sorbent typically same as tubes, 40 mg to 100 mg, if used
Carrier gas helium
Split ratios Split ratios between the sample tube and secondary trap and
between the secondary trap and analytical column (if applicable)
should be selected dependent on expected atmospheric
concentration. (See guidance from respective manufacturers of
the thermal desorption apparatus.)
The desorption temperature depends on the analyte and the sorbent used. Recommendations are given in
Tables 1 to 6, but the maximum desorption temperatures given in annexes D and E for particular sorbents should
be respected. Due to their potential thermal instability, secondary and tertiary volatile amines and some
polyhalogenated compounds having one or two carbon atoms, especially brominated compounds, may suffer some
thermal degredation.
Set the sample flow path temperature (transfer line temperature) high enough to prevent analyte condensation but
not so high as to cause degradation. Analytes sufficiently volatile to be present in the vapour phase in air at
ambient temperature, do not usually require flow path temperatures above 150�C, however some types of
apparatus may require higher temperatures.
Set up the gas chromatograph for the analysis of volatile organic compounds. A variety of chromatographic
columns may be used for the analysis of these compounds. The choice will depend largely on which compounds, if
any, are present that might interfere in the chromatographic analysis.
NOTE 2 Typical examples, as used to determine the data in Table 8, are 50 m � 0,22 mm fused silica columns with thick-film
(1µm to 5µm) dimethylsiloxane or a 50 m stationary phase of 7 % cyanopropyl, 7 % phenyl, 86 % methylsiloxane. Typical
operating conditions for these columns are a temperature programme from 50 �Cto 250 �Cat5�C /min, with an initial hold time
of 10 min at 50�C.
The capillary column or, preferably, a length of uncoated, deactivated fused silica, should be threaded back
through the transfer line from the thermal desorption apparatus to the gas chromatograph such that it reaches as
close as possible to the sorbent in the cold trap or as near as possible to the tube in a single-stage desorber.
Internal tubing shall be inert and dead volumes shall be minimized. A split valve(s) is conveniently placed at the
inlet and/or outlet of the secondary trap. The split valve on the outlet of the secondary trap may be located either at
the inlet or the outlet of the transfer line. Split ratios depend on the application.
NOTE 3 Lower split ratios are suitable for ambient (typically 1:1 to 10:1) and indoor and some workplace air measurements
(typically 1:1 to 20:1); higher split ratios for most workplace air measurements (typically 100:1 to 1000:1).
Correspondence of retention time on a single column should not be regarded as proof of identity.
10.3 Calibration
Analyse each sorbent tube standard (5.6 or 5.8) by thermal desorption and gas chromatography.
Prepare a calibration graph by plotting the base-ten logarithm of the areas of the analyte peaks, corrected for blank
levels, on the vertical scale against the base-ten logarithm of the mass of the analyte, in micrograms, on the
sorbent tube standard corresponding to the solutions 5.7 or atmospheres 5.4.
NOTE If the calibration range is less than one order of magnitude, then it is not necessary to take logarithms of the data.
10.4 Determination of sample concentration
Analyse the samples and sample blanks as described for the calibration standards in 10.2. Determine the peak
area and read from the calibration graph the mass of the analyte in the desorbed sample.
10.5 Determination of desorption efficiency
The efficiency of desorption should be checked by comparing the chromatographic response of a sorbent tube
standard (10.3) with that obtained by injecting aliquots of the standard solutions or the atmosphere directly into the
gas chromatograph. Thus prepare a second calibration graph of peak area against mass of analyte as in 10.3, but
using solutions 5.7 or atmosphere 5.6. This calibration should be the same or nearly the same as that in 10.3. The
desorption efficiency is the response of a tube standard divided by that of the corresponding liquid standard
injected directly. If the desorption efficiency is less than 95 %, change the desorption parameters accordingly.
NOTE Some makes of thermal desorber do not have a direct liquid injection facility. In these cases, and when loaded tubes
are prepared from a calibration blend atmosphere, desorption efficiency should be checked by comparing the calibration graph
of the substance of interest with that of n-hexane (5.1). The ratio of the slope of the calibration graph of the substance of interest
relative to that of n-hexane should be the same as the relative response factor for that compound. Response factors for other
compounds may be calculated approximately from effective carbon numbers [3]. If the ratio of the slopes of the calibration
graphs do not agree with the relative response factor within 10 %, change the desorption parameters accordingly.
11 Calculations
11.1 Mass concentration of analyte
Calculate the concentration of the analyte in the sampled air, c in micrograms per cubic metre, by means of
m,
equation (1):
mm�
FB
c � �1000 (1)
m
V
where
m is the mass of analyte present in the actual sample as found in 6.3, in micrograms (sum of tubes if more
F
than one used);
m is the mass of analyte present in the blank tube, in milligrams (sum of tubes if more than one used);
B
V is the volume of sample taken, in litres.
NOTE 1 If m and m are expressed in milligrams, the resultant concentration, c , will be in milligrams per cubic metre.
F B m
NOTE 2 If it is desired to express concentrations reduced to specified
...


NORME ISO
INTERNATIONALE 16017-1
Première édition
2000-11-15
Air intérieur, air ambiant et air des lieux de
travail — Échantillonnage et analyse des
composés organiques volatils par tube à
adsorption/désorption thermique/
chromatographie en phase gazeuse sur
capillaire —
Partie 1:
Échantillonnage par pompage
Indoor, ambient and workplace air — Sampling and analysis of volatile
organic compounds by sorbent tube/thermal desorption/capillary gas
chromatography —
Part 1: Pumped sampling
Numéro de référence
©
ISO 2000
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Sommaire Page
Avant-propos.iv
1 Domaine d'application.1
2Références normatives .2
3Termesetdéfinitions.3
4 Principe.3
5Réactifs et matériaux.3
6 Appareillage .6
7 Conditionnement du tube d'échantillon .7
8 Étalonnage de la pompe .7
9 Échantillonnage .8
10 Mode opératoire.9
10.1 Précautions de sécurité .9
10.2 Désorption et analyse .9
10.3 Étalonnage.11
10.4 Détermination de la concentration de l'échantillon .11
10.5 Détermination du rendement de désorption.11
11 Calculs .11
11.1 Concentration en masse de l'analyte .11
11.2 Concentration en volume de l'analyte .12
12 Interférences .12
13 Caractéristiques de performance.13
14 Rapport d'essai .13
15 Contrôle de la qualité .13
Annexe A (normative) Détermination des volumes de claquage à partir des étalons de gaz .23
Annexe B (normative) Détermination du volume de claquage à partir du volume de rétention extrapolé .24
Annexe C (informative) Description des types d'adsorbants .25
Annexe D (informative) Lignes directrices concernant la sélection des adsorbants .26
Annexe E (informative) Lignes directrices concernant l'utilisation des adsorbants .27
Annexe F (informative) Résumé des données d’incertitude globale, de fidélité, d'erreur systématique
et de stockage.29
Bibliographie .31
Avant-propos
L'ISO (Organisation internationale de normalisation) est une fédération mondiale d'organismes nationaux de
normalisation (comités membres de l'ISO). L'élaboration des Normes internationales est en général confiéeaux
comités techniques de l'ISO. Chaque comité membre intéressé par une étude aledroit de fairepartie ducomité
technique créé à cet effet. Les organisations internationales, gouvernementales et non gouvernementales, en
liaison avec l'ISO participent également aux travaux. L'ISO collabore étroitement avec la Commission
électrotechnique internationale (CEI) en ce qui concerne la normalisation électrotechnique.
Les Normes internationales sont rédigées conformément aux règles données dans les Directives ISO/CEI, Partie 3.
Les projets de Normes internationales adoptés par les comités techniques sont soumis aux comités membres pour
vote. Leur publication comme Normes internationales requiert l'approbation de 75 % au moins des comités
membres votants.
L’attention est appelée sur le fait que certains des éléments delaprésente partie de l’ISO 16017 peuvent faire
l’objet de droits de propriété intellectuelle ou de droits analogues. L’ISO ne saurait être tenue pour responsable de
ne pas avoir identifié de tels droits de propriété et averti de leur existence.
La Norme internationale ISO 16017-1 a étéélaborée par le comité technique ISO/TC 146, Qualité de l'air,
sous-comité SC 6, Air intérieur.
L'ISO 16017 comprend les parties suivantes, présentées sous le titre général Air intérieur, air ambiant et air des
lieux de travail —Échantillonnage et analyse des composés organiques volatils par tube à adsorption, par
désorption thermique et par chromatographie en phase gazeuse sur colonne capillaire:
� Partie 1: Échantillonnage par pompage
� Partie 2: Échantillonnage par diffusion
Les annexes A et B constituent des éléments normatifs de la présente partie de l’ISO 16017. Les annexes C à F
sont données uniquement à titre d’information.
iv © ISO 2000 – Tous droits réservés

NORME INTERNATIONALE ISO 16017-1:2000(F)
Air intérieur, air ambiant et air des lieux de travail —
Échantillonnage et analyse des composés organiques volatils par
tube à adsorption/désorption thermique/chromatographie en
phase gazeuse sur capillaire —
Partie 1:
Échantillonnage par pompage
1 Domaine d'application
La présente partie de l’ISO 16017 donne des lignes directrices générales portant sur l'échantillonnage et l'analyse
des composés organiques volatils (COV) dans l'air. Elle est applicable aux atmosphères ambiantes, à l'intérieur
des bâtiments et sur les lieux de travail, ainsi qu'à l'évaluation des émissions par des matériaux dans des
chambres d’essai de petite taille ou en grandeur réelle.
La présente partie de l’ISO 16017 convient à un grand nombre de COV, y compris les hydrocarbures, les
1)
hydrocarbures halogénés, les esters, les éthers de glycol, les cétones et les alcools. Certains adsorbants sont
recommandés pour l'échantillonnage de ces COV, chaque adsorbant ayant des applications particulières. Les
composés fortement polaires doivent généralement être dérivés; les composés à point d'ébullition très bas sont
seulement partiellement retenus par les adsorbants, selon la température ambiante, et leur évaluation ne peut être
que qualitative. En revanche, les composés semi-volatils sont totalement retenus par les adsorbants mais ne
peuvent être que partiellement récupérables. Les composés pour lesquels la présente partie de l’ISO 16017 a fait
l’objet d’essais sont indiqués dans les tableaux. La présente partie de l’ISO 16017 peut s’appliquer à des
composés non cités, mais dans ce cas il est conseillé de prévoir un tube avec une deuxième plage contenant le
même adsorbant, ou un adsorbant plus puissant.
La présente partie de l’ISO 16017 est applicable au mesurage des vapeurs de COV en suspension dans l'air dans
3 3
une étendue de concentrations des composés organiques individuels comprise entre 0,5µg/m et 100 mg/m
environ.
La limite supérieuredel’étendue utile est déterminée par la capacité d'adsorption de l'adsorbant utilisé et par
l'étendue dynamique linéaire de la colonne et du détecteur du chromatographe en phase gazeuse ou par la
capacité de séparation des échantillons des instruments d'analyse utilisés. La capacité d'adsorption est mesurée
sous forme d'un volume de claquage de l'air qui détermine le volume d'air maximal ne devant pas être dépassé
lors de l'échantillonnage.
La limite inférieure de l'étendue utile dépend du niveau de bruit du détecteur et des niveaux à blanc de l'analyte
et/ou des artefacts d'interférences sur les tubes à adsorption. Ces artefacts sont généralement d'un ordre inférieur
au nanogramme pour les Tenax GR et les adsorbants carbonés tels que les matériaux de type
Carbopack/Carbotrap, les tamis moléculaires au carbone et les tamis moléculaires tels que le Spherocarb, ou le
charbon pur; ils correspondent à de faibles niveaux de l’ordre du nanogramme pour le Tenax TA et au niveau situé
1) Les adsorbants cités à l'annexe C et ailleurs dans la présente partie de l’ISO 16017 sont ceux qui ont un comportement
connu pour être conforme à la présente partie de l’ISO 16017. Chaque adsorbant ou produit identifié par un nom de marque
commerciale est unique et est produit par un seul fabricant; il peut cependant être disponible auprès de plusieurs fournisseurs.
Cette information est donnée à l’intention des utilisateurs de la présente partie de l’ISO 16017 et ne signifie nullement que l'ISO
approuve ou recommande l’emploi exclusif des produits ainsi désignés. Des produits équivalents peuvent être utiliséss’il est
démontré qu'ils conduisent aux mêmes résultats.
entre 5 ng et 50 ng pour les autres polymères poreux tels que les Chromosorbs et les Porapaks. La sensibilité est
généralement limitée à 0,5µg/m pour des échantillons de 10 litres d'air pour ce dernier groupe d'adsorbants en
raison de leur fond intrinsèque élevé.
Le mode opératoire spécifié dans la présentepartie del’ISO 16017 est applicable aux pompes d'échantillonnage
individuelles à faible débit, et conduit à une moyenne pondérée par rapport au temps. Il n’est pas applicable au
mesurage des variations instantanées ou à court terme de la concentration.
2Références normatives
Les documents normatifs suivants contiennent des dispositions qui, par suite de la référence qui y est faite,
constituent des dispositions valables pour la présente partie de l'ISO 16017. Pour les références datées, les
amendements ultérieurs ou les révisions de ces publications ne s’appliquent pas. Toutefois, les parties prenantes
aux accords fondés sur la présente partie de l'ISO 16017 sont invitées à rechercher la possibilité d'appliquer les
éditions les plus récentes des documents normatifs indiqués ci-après. Pour les références non datées, la dernière
édition du document normatif en référence s’applique. Les membres de l'ISO et de la CEI possèdent le registre des
Normes internationales en vigueur.
ISO 5725-1:1994, Exactitude (justesse et fidélité) des résultats et méthodes de mesure — Partie 1: Principes
généraux et définitions.
ISO 5725-2:1994, Exactitude (justesse et fidélité) des résultats et méthodes de mesure — Partie 2: Méthode de
base pour la déterminationdelarépétabilité et de la reproductibilité d’une méthode de mesure normalisée.
ISO 6141:2000, Analyse des gaz — Prescriptions relatives aux certificats de gaz et mélanges de gaz pour
étalonnage.
ISO 6145-1:1986, Analyse des gaz — Préparation des mélanges de gaz pour étalonnage — Méthodes
volumétriques dynamiques — Partie 1: Méthodes d'étalonnage.
ISO 6145-3:1986, Analyse des gaz — Préparation des mélanges de gaz pour étalonnage — Méthodes
volumétriques dynamiques — Partie 3: Injections périodiques dans un flux gazeux.
ISO 6145-4:1986, Analyse des gaz — Préparation des mélanges de gaz pour étalonnage — Méthodes
volumétriques dynamiques — Partie 4: Méthode d'injection continue.
2)
ISO 6145-5:— , Analyse des gaz — Préparation des mélanges de gaz pour étalonnage à l’aide de méthodes
volumétriques dynamiques — Partie 5: Dispositifs d'étalonnage par capillaires.
2)
ISO 6145-6:— , Analyse des gaz — Préparation des mélanges de gaz pour étalonnage à l’aide de méthodes
volumétriques dynamiques — Partie 6: Orifices critiques.
ISO 6349:1979, Analyse des gaz — Préparation des mélanges de gaz pour étalonnage — Méthode par
perméation.
EN 1076:1997, Atmosphères des lieux de travail — Tubes à adsorption avec pompage pour la détermination des
gaz et vapeurs — Exigences et méthodes d'essai.
2) À publier.
2 © ISO 2000 – Tous droits réservés

3 Termes et définitions
Pour les besoins de la présente partie de l'ISO 16017, les termes et définitions suivants s'appliquent.
3.1
volume de claquage
volume d'atmosphère d'essai qui peut traverser le tube avant que la concentration des vapeurs d'élution n'atteigne
5 % de la concentration d'essai appliquée
NOTE 1 Le volume de claquage varie selon la vapeur et le type d'adsorbant.
NOTE 2 Voir la référence [4].
3.2
volume de rétention
volume d'élution au maximum d'un petit aliquote d'une vapeur organique séparée du tube par élution à l'aide d'air
ou d'un gaz vecteur de chromatographie
4Principe
Un volume mesuré d'air échantillonné est aspiré dans un ou plusieurs tubes à adsorption montésen série, un ou
plusieurs adsorbants appropriés étant sélectionnés pour le composé ou le mélange àéchantillonner. Si les
adsorbants choisis sont appropriés, les composés organiques volatils sont retenus par le tube à adsorption et sont
ainsi extraits du courant d'air qui circule. La vapeur récupérée (sur chaque tube) est désorbée par la chaleur et
transférée via un gaz vecteur inerte dans un chromatographe en phase gazeuse muni d'une colonne capillaire et
d'un détecteur à ionisation de flamme ou autre détecteur adapté, dans lequel elle est analysée. L’étalonnage
d’analyse est réalisé par dopage au liquide ou à la vapeur du tube à adsorption.
5Réactifs et matériaux
Au cours de l'analyse, utiliser uniquement des réactifs de qualité analytique reconnue.
Il convient de préparer de nouvelles solutions types toutes les semaines, ou plus souvent si une détérioration est
observée, par exemple des réactions de condensation entre les alcools et les cétones.
5.1 Composés organiques volatils, pour les besoins de l'étalonnage, utilisant soit le dopage au liquide (5.7 et
5.8) soit le dopage à la vapeur (5.4 à 5.6) des tubes à adsorption.
5.2 Solvant de dilution, destinéà la préparation des solutions de mélange pour le dopage au liquide (5.7). Il
convient que ce solvant soit de qualité chromatographique et qu'il soit exempt de composéscoéluant avec le ou les
composé(s) àétudier (5.1).
NOTE Le méthanol est souvent utilisé. D'autres solvants de dilution, par exemple l'acétate d'éthyle ou le cyclohexane,
peuvent être utilisés, en particulier s'il n’est pas possible qu'il se produise une réaction ou une coélution chromatographique.
5.3 Adsorbants, ayant une granulométrie comprise entre 0,18 mm et 0,25 mm (mesh 60-80).
Il convient que chaque adsorbant soit préconditionné pendant la nuit pour une durée de 16 heures avant de remplir
les tubes, sous un courant de gaz inerte en le chauffant à une température d'au moins 25 °C au-dessous du
maximum publié pour cet adsorbant. Afin d'éviter toute recontamination des adsorbants, il est nécessaire de les
conserver dans une atmosphère propre lors du refroidissement à température ambiante, du stockage et du
remplissage des tubes. Lorsque cela est possible, il convient que les températures de désorption analytique soient
maintenues au-dessous de celles employées pour le conditionnement. Des tubes préremplis par le fabricant sont
également disponibles pour la plupart des adsorbants et ils ne nécessitent donc qu'un conditionnement.
NOTE 1 Une granulométrie d’adsorbants supérieure à celle comprise entre 0,18 mm et 0,25 mm peut être utilisée, mais les
caractéristiques de claquage données dans les Tableaux 1 à 6 peuvent être affectées. Il est déconseillé d’utiliser des étendues
de granulométrie d’adsorbants inférieures en raison de problèmes de contre-pression.
NOTE 2 L'annexe C donne une description des adsorbants et l'annexe D donne des lignes directrices concernant la
sélection de l'adsorbant. Il est possible d'utiliser des adsorbants équivalents. L'annexe E contient des lignes directrices pour le
conditionnement et les paramètres de désorption analytique des adsorbants.
5.4 Étalons,depréférence préparés en chargeant les tubes à adsorption avec les quantités requises de
composés concernés provenant des atmosphères de référence (voir 5.5 et 5.6), car cette procédure ressemble
beaucoup à l'échantillonnage réel.
Si cette méthode de préparation ne peut pas être utilisée, il est possible de préparer des étalons au moyen du
mode opératoire de dopage au liquide (voir 5.7 et 5.8), à condition que l'exactitude de la technique de dopage soit
a) établie en utilisant les modes opératoires conduisant à des niveaux de dopage totalement traçables par
rapport aux étalons primaires de masse et/ou de volume; ou
b) confirmée en la comparant à des matériaux de référence (s'ils sont disponibles), à des étalons produits dans
des atmosphères de référence ou à des résultats obtenus par des procédures de mesurage de référence.
NOTE Les étendues de chargement indiquées en 5.6, 5.7 et 5.8 ne sont pas obligatoires et se rapprochent de l’étendue
d’application indiquée à l'article 1 pour un échantillon de 2 litres. Pour les applications spécifiques où les volumes de plus
grande capacité sont utilisés pour mesurer les concentrations plus faibles, d’autres étendues de charge peuvent être plus
appropriées.
5.5 Atmosphères de référence.
Préparer des atmosphères de référence de concentrations connues du ou des composés concernés à l'aide d'un
mode opératoire reconnu. Les méthodes décrites dans l'ISO 6141, dans la partie appropriéedel’ISO 6145 et dans
l’ISO 6349 sont adaptées. Si le mode opératoire n'est pas appliqué dans des conditions permettant d'établir la
traçabilité totale des concentrations obtenues par rapport aux étalons primaires de masse et/ou de volume, ou si
l’inertie chimique du système ne peut pas être garantie, les concentrations doivent être confirmées en utilisant un
mode opératoire indépendant.
5.6 Tubes à adsorption type,chargés par dopage à partir d'atmosphères de référence.
Préparer des tubes à adsorption chargés en faisant passer un volume de l'atmosphère d’étalonnage précisément
connu dans le tube à adsorption, par exemple à l'aide d'une pompe. Le volume de l'atmosphère échantillonnéene
doit pas dépasser le volume de claquage de la combinaison analyte/adsorbant. Après chargement, déconnecter et
fermer hermétiquement le tube. Préparer de nouveaux étalons pour chaque lot d'échantillons. Préparer des
3 3
atmosphères de référence équivalant à 10 mg/m et 100µg/m . Pour l'air des lieux de travail, charger les tubes à
adsorption avec 100 ml, 200 ml, 400 ml, 1 l, 2 l ou 4 l de l'atmosphère à 10 mg/m . Pour l'air ambiant ou à
l'intérieur des bâtiments, charger les tubes à adsorption avec 100 ml, 200 ml, 400 ml, 1 l, 2 l, 4 l ou 10 l de
l'atmosphère à 100µg/ m .
5.7 Préparation des solutions pour le dopage au liquide.
5.7.1 Solution contenant environ 10 mg/ml de chaque composé liquide.
Peser avec précision environ 1 g de la ou des substances àétudier dans une fiole jaugéede100ml, en
commençant par la substance la moins volatile. Compléter jusqu'à 100 ml avec du solvant de dilution (5.2),
boucher la fiole et agiter pour homogénéiser.
5.7.2 Solution contenant environ 1 mg/ml de composés liquides.
Introduire 50 ml de solvant de dilution dans une fiole jaugée de 100 ml. Ajouter 10 ml de la solution en 5.7.1.
Compléter jusqu'à 100 ml avec du solvant de dilution, boucher la fiole et agiter pour homogénéiser.
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5.7.3 Solution contenant environ 100µg/ml de chaque compos é liquide.
Peser avec précision environ 10 mg de la ou des substances àétudier dans une fiole jaugéede100ml,en
commençant par la substance la moins volatile. Compléter jusqu'à 100 ml avec du solvant de dilution (5.2),
boucher la fiole et agiter pour homogénéiser.
5.7.4 Solution contenant environ 10µg/ml de compos és liquides.
Introduire 50 ml de solvant de dilution dans une fiole jaugée de 100 ml. Ajouter 10 ml de la solution décrite en
5.7.3. Compléter jusqu'à 100 ml avec du solvant de dilution, boucher la fiole et agiter pour homogénéiser.
5.7.5 Solution contenant environ 1 mg/ml de composés gazeux.
Pour les gaz, par exemple l'oxyde d'éthylène, il est possible de préparer une solution d'étalonnage à forte
concentration de la manière suivante. Remplir de gaz un petit ballon à gaz en plastique à l'aide d'une bouteille à
gaz contenant un gaz pur, pour obtenir un gaz à la pression atmosphérique. Remplir une seringue étanche au gaz,
de capacité 1 ml, de ce gaz pur, puis fermer le robinet de la seringue. À l'aide d'un flacon à septum de 2 ml, ajouter
2 ml de solvant de dilution, puis fermer avec le couvercle du septum. Piquer la pointe de l'aiguille de la seringue
dans le couvercle du septum jusque dans le solvant de dilution. Ouvrir le robinet et tirer légèrement le piston pour
aspirer le solvant de dilution dans la seringue. L'action du gaz se dissolvant dans le solvant de dilution créeun
vide, et la seringue se remplit alors de solvant. Réinjecter la solution dans la fiole. Purger la seringue deux fois
avec la solution, puis réinjecter les liquides de lavage dans la fiole. Calculer la masse du gaz ajoutéà l'aide des lois
des gaz parfaits, à savoir 1 mole de gaz dans les conditions normales de pression et de température (273,15 K et
1 013,25 hPa) occupe un volume de 22,4 litres, mais corriger pour n’importe quelle caractéristique non idéale de
gaz pur.
5.7.6 Solution contenant environ 10µg/ml de compos és gazeux.
Pour les gaz, par exemple l'oxyde d'éthylène, il est possible de préparer une solution d'étalonnage à faible
concentration de la manière suivante. Remplir de gaz un petit ballon à gaz en plastique à l'aide d'une bouteille à
gaz pour obtenir un gaz pur à la pression atmosphérique. Remplir une seringue étanche au gaz de 10µl avec 10µl
de gaz pur, puis fermer le robinet de la seringue. À l'aide d'un flacon à septum de 2 ml, ajouter 2 ml de solvant de
dilution, puis fermer avec le couvercle du septum. Piquer la pointe de l'aiguille de la seringue dans le couvercle du
septum jusque dans le solvant de dilution. Ouvrir le robinet et tirer légèrement le piston pour aspirer le solvant de
dilution dans la seringue. L'action du gaz se dissolvant dans le solvant de dilution crée un vide, et la seringue se
remplit alors de solvant. Réinjecter la solution dans la fiole. Purger la seringue deux fois avec la solution, puis
réinjecter les liquides de lavage dans la fiole. Calculer la masse du gaz ajoutéà l'aide des lois des gaz parfaits, à
savoir 1 mole de gaz dans les conditions normales de pression et de température occupe un volume de 22,4 litres,
mais corriger pour n’importe quelle caractéristique non idéale de gaz pur.
5.8 Tubes types à adsorption, chargés par dopage au liquide.
Préparer des tubes à adsorption chargés en injectant des aliquotes de solutions de référence dans des tubes à
adsorption propres, de la manière suivante. Installer un tube à adsorption dans l'unité d'injection (6.10) dans
laquelle circulent un gaz de purge inerte et une aliquote de 1µl à 4µl de solution type appropri ée injectée à travers
le septum. Après une durée appropriée, démonter le tube et le fermer hermétiquement. Préparer de nouveaux
étalons pour chaque lot d'échantillons. Pour l'air des lieux de travail, charger les tubes à adsorption avec 1µl à 5µl
des solutions préparées en 5.7.1, 5.7.2 ou 5.7.5. Pour l'air ambiant ou l'air à l'intérieur des bâtiments, charger les
tubes à adsorption avec 1µl à 5µl des solutions pr éparées en 5.7.3, 5.7.4 ou 5.7.6.
NOTE Dans le cas du méthanol, un débit de gaz de purge de 100 ml/min et une durée de purge de 5 min se sont révélés
appropriéspour éliminer la plus grande partie du solvant de la solution du tube. Si d’autres solvants de dilution sont utilisés, il
convient de déterminer les conditions expérimentalement.
6 Appareillage
Matériel courant de laboratoire et, en particulier, ce qui suit.
6.1 Tubes à adsorption, compatibles avec l'appareillage de désorption thermique à utiliser (6.9).
Ce sont généralement (mais pas exclusivement) des tubes en acier inoxydable, de 6,3 mm (1/4 pouce) de
diamètre extérieur, de 5 mm de diamètre intérieur et de 90 mm de longueur. Des tubes de dimensions différentes
peuvent être utilisés, mais les volumes d'échantillonnage de sécurité (SSV) donnés dans les Tableaux 1 à 6sont
basés sur ces dimensions de tubes. Pour les analytes instables tels que les composés contenant du soufre, il
convient d'utiliser des tubes vitrifiés ou en verre (en général de 4 mm de diamètre intérieur). L'une des extrémités
du tube comporte un marquage, par exemple par une bague rayéeplacée à 10 mm environ de l'extrémité de
l'entréed'échantillonnage. Les tubes sont remplis d'un ou de plusieurs adsorbant(s) préconditionné(s) (5.3), de
manière que la couche d'adsorbant soit située dans la zone de désorption chauffée et qu'un espace d'au moins
14 mm soit laissé libre à chaque extrémité afin de minimiser les erreurs dues à la pénétration par diffusion à de très
faibles débits de pompe. Les tubes contiennent entre 200 mg et 1 000 mg d'adsorbant, suivant la densité de
l'adsorbant (en général, polymère poreux de 250 mg environ ou tamis moléculaire au carbone de 500 mg ou
carbone graphitisé). Les adsorbants sont retenus par des tamis en acier inoxydable et/ou par des bouchons en
lainedeverre désilanisée. Si plusieurs adsorbants sont utilisés dans un seul tube, il convient que ces adsorbants
soient disposés par pouvoir d’adsorption croissant et qu'ils soient séparés par de la laine de verre désilanisée,
l'adsorbant le plus faible étant le plus proche possible de l'extrémité de l'entréed'échantillonnage marquée du tube.
Les adsorbants ayant des températures maximales de désorption trèsdifférentes (> 50 °C) ne doivent pas être
placés dans un même tube, sinon il sera impossible de conditionner ou de désorber suffisamment le ou les
adsorbants les plus stables sans entraîner de dégradation du ou des adsorbants les moins stables.
6.2 Bouchons d'extrémité du tube à adsorption.
Les tubes doivent être fermés, conformément aux exigences du paragraphe 5.6 de l’EN 1076:1997 ou équivalent,
par exemple à l'aide de raccords à bouchon fileté en métal munis de joints en PTFE.
6.3 Raccords des tubes à adsorption.
Il est possible de raccorder en série deux tubes à adsorption au cours de l'échantillonnage à l'aide de raccords à
bouchon fileté en métal munis de joints en PTFE.
6.4 Seringues, comprenant une seringue de précision pour liquides de 10µl de capacit é,graduée tous les
0,1µl, une seringue de pr écision étanche au gaz de 10µl de capacit é, graduée tous les 0,1µl et une seringue de
précision étanche au gaz de 1 ml de capacité,graduée tous les 0,01 ml.
6.5 Pompe d'échantillonnage.
Il convient que la pompe remplisse les exigences de l'EN 1232 [10] ou d'une norme équivalente.
La pompe d'échantillonnage doit êtreconformeaux réglementations de sécurité locales.
6.6 Tuyaux souples en plastique ou en caoutchouc, d'environ 90 cm de longueur, de diamètre approprié
pour garantir un raccord étanche à la pompeetautubed'échantillonnage ou au support de tube, le cas échéant. Il
convient d'utiliser des colliers de fixation pour maintenir le tube d'échantillonnage et la tuyauterie de raccordement.
Les tubes d'échantillonnage ne doivent pas être utilisés avec des tubes en plastique ou en caoutchouc en amont
de l'adsorbant. L’utilisation de tels tubes peut en effet introduire des impuretés ou adsorber les COV prélevés.
6.7 Appareil de mesure à bulles de savon, ou autre dispositif adaptéà l'étalonnage de la pompe.
Le débitmètre doit être étalonné de manière à assurer la traçabilité par rapport à l'étalondedébit primaire.
NOTE L'utilisation d'un débitmètre intégré non étalonné pour l'étalonnage des débits de pompe peut conduire à des
erreurs systématiques de l'ordre de plusieurs dizaines de pour cent.
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6.8 Chromatographe en phase gazeuse, muni d'un détecteur à ionisation de flamme ou de photoionisation,
d'un détecteur de masse ou autre détecteur adapté, capable de détecter une injection de toluène de 0,5 ng avec
un rapport signal:bruit de 5:1 au minimum.
Le chromatographe doit être reliéà une colonne capillaire capable de séparer les analytes àétudier des autres
composés.
6.9 Appareillage de désorption thermique,pour ladésorption thermique en deux étapes des tubes à
adsorption et le transfert des vapeurs désorbées dans un chromatographe en phase gazeuse par un courant de
gaz inerte.
Un appareillage type contient un mécanisme permettant de maintenir les tubes à désorber pendant qu'ils sont
simultanément chauffés et purgés avec du gaz vecteur inerte. La température de désorption et la duréesont
réglables, ainsi que le débit du gaz vecteur. Il convient que l'appareillage présente également d'autres accessoires,
tels qu'un système de chargement automatique des tubes d'échantillons, un système de vérification de l'étanchéité
et un piège de condensation placé sur la ligne de transfert afin de concentrer l'échantillon désorbé (10.2). Cet
échantillon, contenu dans le gaz de purge, est acheminé vers le chromatographe en phase gazeuse et la colonne
capillaire via une ligne de transfert chauffée.
6.10 Système d'injection,pour préparer les étalons par dopage au liquide.
Il est permis d'utiliser un injecteur de chromatographe en phase gazeuse conventionnel pour préparer les tubes
d'échantillons de référence. Cet injecteur peut être utilisé in situ, ou il peut être monté séparément. Il convient de
conserver la ligne de gaz vecteur allant vers l'injecteur. Il convient d'adapter l'arrière de l'injecteur au tube
d'échantillon si cela est nécessaire. Cette adaptation peut être réalisée à l'aide d'un assemblage de compression
muni d'un joint torique.
7 Conditionnement du tube d'échantillon
Avant utilisation, il convient de reconditionner les tubes en les désorbant à une température égale ou légèrement
supérieure à la température de désorption analytique (voir annexe E). Le temps de conditionnement type est de
10 min avec un débit de gaz vecteur de 100 ml/min. Il convient que le courant de gaz vecteur soit dans une
direction opposée à celle utilisée aucoursdel’échantillonnage. Il convient alors d'analyser les tubes à l'aide des
paramètres analytiques habituels afin de vérifier que le blanc de désorption thermique est suffisamment faible. Si le
blanc est inacceptable, il convient de reconditionner les tubes en répétant ce mode opératoire. Une fois
l'échantillon analysé, le tube peut être immédiatement réutilisé pour récupérer un nouvel échantillon. Il est toutefois
conseillé de vérifier le blanc de désorption thermique si les tubes restent inutilisés pendant une période prolongée
avant d'être réutilisés, ou si l'échantillonnage d'un autre analyte est envisagé. Il convient que les tubes soient
fermés hermétiquement avec des bouchons filetésmétalliques comportant des raccords à bague en PTFE et qu'ils
soient conservésdansun récipient étanche à l'air en dehors des périodes d'échantillonnage ou de
conditionnement.
NOTE Le niveau à blanc du tube à adsorption est acceptable si les pics d'artefacts ne sont pas supérieurs à 10 % des
aires types des analytesàétudier.
8 Étalonnage de la pompe
Étalonner la pompe avec un assemblage de tubes à adsorption représentatifs, montésen série, en utilisant un
appareil de mesure externe appropriéétalonné.
Il convient que l'une des extrémitésdu débitmètre étalonné soit à la pression atmosphérique afin de garantir un
bon fonctionnement.
9 Échantillonnage
Sélectionner un tube à adsorption (ou une combinaison de tubes) adapté au composé ou au mélange à
échantillonner. L'annexe D contient des lignes directrices portant sur les adsorbants adaptés.
Si plusieurs tubes doivent être utilisés, préparer un assemblage de tubes en connectant les tubes à l'aide d'un
raccord (6.3).
Fixer la pompe au tube à adsorption ou à l'assemblage de tubes à l'aide d'un tuyau souple en plastique ou en
caoutchouc de manière que le tube contenant l'adsorbant le plus fort soit le plus proche de la pompe.
Il convient que l'assemblage de tubes, s'il est utilisé pour un échantillonnage individuel, soit montéà la verticale
dans la zone respiratoire afin de minimiser l'effet de création de cheminements préférentiels. La pompe est fixéede
manière à occasionner le moins de gêne possible. Lorsque l'assemblage de tubes est utilisé pour l'échantillonnage
sur site fixe, un site d'échantillonnage convenable est choisi.
Mettre la pompe en marche et régler le débit de manière quelevolume d'échantillon recommandé soit prélevé
pendant la période de temps disponible. Le volume d'échantillon d'air recommandé pour les composés organiques
volatils couverts par la présentepartiede l’ISO 16017 est compris entre 1 litre et 10 litres. Si l'échantillon total est
susceptible de dépasser 1 mg (c'est-à-dire 1 mg pour chaque tube), le volume d'échantillon doit être réduit en
conséquence. Dans le cas contraire, il est possible qu'une surcharge se produise.
NOTE 1 Le rendement d'échantillonnage sera de 100 % (quantitatif), à condition de ne pas dépasser la capacité
d'échantillonnage des adsorbants. En cas de dépassement de cette capacité, de la vapeur s'échappera de l'assemblage de
tubes. Le volume de claquage peut être mesuré par échantillonnage à partir d'une atmosphère de vapeur normale, lors de la
surveillance de l'air rejeté avec un détecteur à ionisation de flamme ou un détecteur équivalent (une méthode appropriéeest
décrite à l'annexe A). En alternative, au lieu de déterminer directement le volume de claquage, il est admis de déterminer le
volume de rétention qui est liéà ce volume par une relation mathématique. Le volume de rétention est déterminé par
chromatographie à des températures élevées, puis les résultats sont extrapolés pour la température ambiante. Une méthode
adaptéeest décrite à l'annexe B.
Le volume de claquage des polymères poreux varie en fonction de la température de l'air ambiant. Il diminue d'un
facteur de 2 environ pour chaque augmentation de température de 10 °C. Il varie également avec le débit
d'échantillonnage, diminuant fortement à des débits inférieurs à 5ml/minousupérieurs à 500 ml/min. Les volumes
de claquage des tamis moléculaires au carbone sont moins affectés par la température et le débit; en revanche, ils
diminuent fortement aux concentrations élevées en vapeur organique volatile ou en cas d'humidité relative élevée.
Afin de garantir une marge de sécurité suffisante, on définit un volume d'échantillonnage de sécurité (SSV) qui ne
dépasse pas 70 % du volume de claquage de 5 % (voir A.1.1) ou 50 % du volume de rétention (voir B.1). Les
Tableaux 1 à 6 donnent des valeurs types pour les volumes de rétention et les volumes d'échantillonnage de
sécurité. Ces valeurs ont été déterminées par la méthode chromatographique (annexe B).
NOTE 2 Les volumes d'échantillonnage de sécurité donnés dans les Tableaux 1 à 6ont été déterminés par la méthode
chromatographique (annexe B). Les mesurages par la méthode directe (annexe A) [4] indiquent que la méthode
chromatographique donne une indication fiable de la capacité réelle de claquage, sauf dans des conditions de concentrations
élevées ou de très forte humidité. Ces mesurages [4] indiquent que les volumes de claquage à un taux d'humiditéélevé (80 %)
sont inférieurs à la valeur d'humidité basse d'un facteur de 2 environ pour les polymères poreux et d'un facteur de 10 pour les
adsorbants carbonés. Si des concentrations élevées [> 300 mg/m (100 ppm)] sont également prévues, il convient de réduire
d'un facteur de 2 les volumes de claquage pour les adsorbants carbonés.
Si les volumes d’échantillonnage de sécurité pour les composés sont estimés sans être cités au Tableau 1, cette
estimation est uniquement possible pour les composés étant situés entre les deux composéscitésd’homologues
d’un groupe chimique. Dans tous les autres cas, le volume d’échantillonnage de sécurité doit être expérimenté
avec des essais appropriés (par exemple des milieux d’échantillonnage en série similaires et une analyse
séparée).
Noter et enregistrer l'heure, la température, le débit ou la lecture du compteur (le cas échéant) et la pression
barométrique au moment où la pompe a été mise en marche. À la fin delapériode d'échantillonnage, noter et
enregistrer à nouveau le débit ou la lecture du compteur, arrêter la pompe, puis noter et enregistrer l'heure, la
température et la pression barométrique.
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Déconnecter l'assemblage de tubes d’échantillons et fermer hermétiquement les deux extrémités de chaque tube à
l'aide de joints de compression. Serrer suffisamment ces joints. Il convient que les tubes comportent une étiquette
unique. Il convient de ne pas utiliser de peintures ni de marqueurs contenant des solvants ou d'étiquettes
adhésives pour étiqueter les tubes.
Si les échantillons ne doivent pas être analysés dans les huit heures, ils doivent être placés dans un récipient
propre, en métal ou en verre, sans revêtement, hermétiquement clos et réfrigéré. Si possible, les échantillons
devraient être réfrigérés pendant le transport.
Enregistrer la température de l'air et la pression barométrique régulièrement au cours de l'échantillonnage s'il est
souhaitable d'exprimer les concentrations par rapport à des conditions spécifiques (11.1).
Il convient de préparer les blancs sur site en utilisant des tubes identiques à ceux utiliséspourl'échantillonnage et
de les soumettre au même mode opératoire de manipulation que les tubes d'échantillons, à l'exception de la
période réelle d'échantillonnage. Étiqueter ces blancs de manière appropriée.
NOTE 3 Puisque cette méthode utilise la désorption thermique, à moins que l’appareil de désorption thermique DT soit doté
du système pour piéger à nouveau l’échantillon aprèsl’analyse, ilneseprésentera généralement qu’une opportunité pour
analyser l’échantillon. Si l’échantillon est important et qu’il existe une possibilité de surcharge et/ou de claquage de l’échantillon,
il convient de prélever un deuxième échantillon à un débit inférieur.
10 Mode opératoire
10.1 Précautions de sécurité
La présente partie de l’ISO 16017 ne vise pas à traiter de tous les éventuels problèmes liés à la sécurité, associés
à son utilisation. Il relève de la responsabilité de l'utilisateur de la présente partie de l’ISO 16017 d'établir des
pratiques d'hygiène et de sécurité appropriées et de déterminer la possibilité d'appliquer les limitations
réglementaires avant l'utilisation de la présente partie de l’ISO 16017.
10.2 Désorption et analyse
Le tube à adsorption est placé dans un appareillage de désorption thermique compatible. L'air est purgé du tube
afin d'éviter les artefacts chromatographiques dus à l'oxydation thermique de l'adsorbant ou de la phase
stationnaire du chromatographe en phase gazeuse. Ensuite, chauffer le tube pour déplacer les vapeurs organiques
vers le chromatographe en phase gazeuse par un courant de gaz vecteur. Il convient que le courant de gaz à ce
stade soit dirigé dans la direction opposée à celle utilisée pendant l'échantillonnage, c'est-à-dire qu'il convient que
l'extrémité marquée du tube soit la plus proche possible de l'entrée de la colonne du chromatographe en phase
gazeuse. Il convient que le courant de gaz dans le tube soit généralement de l'ordre de 30 ml/min à 50 ml/min pour
un rendement de désorption optimal.
Pour la purge initiale de l'air, il est généralement nécessaire d'utiliser 10 fois le volume du tube (à savoir entre
20 ml et 30 ml) de gaz inerte afin de déplacer totalement le volume d'air (de 2 ml à 3 ml) contenu dans le tube.
Cependant, s'il faut utiliser des adsorbants fortement hydrophiles, il peut être nécessaire d'utiliser une purge plus
grande afin de réduire l'air absorbé et l'eau, pour empêcher la formation de glace, qui pourrait bloquer le piège de
condensation. Au cours de la période de purge, il convient de veiller à ce que le tube ne soit pas trop chauffé.
L'échantillon désorbé occupe un volume de plusieurs millilitres de gaz, et la concentration préalable est par
conséquent essentielle pour l'analyse par chromatographie en phase gazeuse sur colonne capillaire. Ceci peut être
réaliséà l'aide d'un petit piège de condensation d'adsorbant secondaire refroidi pouvant être désorbé suffisamment
rapidement à de faibles débits (< 5 ml/min) pour réduire le plus possible l'élargissement de bande et produire des
pics compatibles avec les capillaires. On peut également utiliser un piège secondaire vide, ou un piège contenant
un matériau inerte, tel que des billes de verre, pour concentrer préalablement l’écha
...

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